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Quelques poèmes pour célébrer l'Alsace, ses habitants et notre village ...

 

Gueberschwihr

 

 

 

Son beau clocher roman domine le village

Perché sur les coteaux des montagnes vosgiennes,

Abritant les vignobles des pentes alsaciennes,

Dorant les raisins blancs de ce noble héritage.

 

Des ruelles, gardées par une porte étroite,

Pavées de beau grès rose émouché de pétales

Des géraniums pendant aux maisons ancestrales,

Entourent des bassins où l'eau calme miroite.

 

Au bord de la grand-place surplombée par l'église,

Le lavoir aux chevaux, ourlé de murs en pierre,

Rafraîchit le fronton de l'ancien presbytère;

 

Et la mairie nouvelle en sa rose parure

Ombrée d'un marronnier, à la haute ramure

Vibrante des odeurs que le soleil attise,

 

Marque de cet endroit la tranquille plaisance…

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Les quatre saisons

 

 

 

 

Dans les rangs infinis de la vigne glacée,

Le vigneron parcourt les plants étincelants

Et de sa main rougie prépare les sarments

Qui porteront bientôt les grappes à brassées…

 

Au creux des frondaisons les feuilles apparues,

Masquent la frêle vie des bourgeons frémissants,

Où des discrètes fleurs naîtront les fruits d'argent

Qui rempliront tonneaux et barriques ventrues…

 

Et le temps a passé et les jours enflammés

Ont mûri le nectar au cœur des grains brûlants

Sur qui le vigneron veille amoureusement

Et qui couronneront son labeur d'une année…

 

Les coteaux ont vêtu leur parure dorée:

Le temps est arrivé et l'on cueille à foison

Les grappes du raisin, noble et blonde toison

D'où jaillira le vin sous la lente foulée.

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Murbach

 

 

Échoué par hasard au cours de mes errances

Au fond du val nimbé des brumes du matin,

Tout près de l'abbaye entourée de sapins

Je fus ensorcelé de bien douces fragrances.

 

 

Le ruisseau chantonnait sa chute montagneuse,

Les oiseaux voletaient, le ciel était serein

Et l'invite à entrer, placée là à dessein,

Donnait au promeneur l'humeur aventureuse.

 

 

Dans le clos égayé de lierres et de fougères

Au pied des murs anciens piqués de blancs orpins

J'ai poussé, enherbé, la porte du jardin,

Et j'y ai découvert les tendres potagères.

 

 

Accueillante et discrète, vous m'avez dans l'allée

Invité à sentir armoises et lupins,

Et ravi, parcourir ainsi que capucins,

Ce beau jardin secret caché dans la vallée...

 

 

 

 

Émile Reich

 

 

 

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